John Price est un très talentueux luthier qui construit des guitares de type lattice plutôt dans la lignée de Marty que de Smallman. On a donc ici affaire à un "monstre" aux performances exceptionnelles. Toutes les qualités recherchées pour une guitare de grand concert sont au rendez-vous et obtenues grâce l'exécution sans faille du modèle de construction de façon école australienne. Fait suffisamment rare pour être noté, cette guitare possède une table en épicéa et non en cèdre, ce qui la préserve du caractère souvent pâteux des guitares "à la Smallman" issues de cette région du monde.
Le dos au ramage dramatique et voûté comme un violon est proprement impressionnant. Le barrage "high tech" en treillis de fibre de carbone et l'assemblage du manche en queue d'aronde rend une intense réponse vibratoire projettée fermement grâce à l'extrême rigidité de la caisse. La rançon de ce choix en est le poids d'un instrument qui pèse environ 2,2 kg soit 20% de plus qu'une Fleta tardive, elle même réputée comme particulièrement lourde.
Fort heureusement le résultat est hors normes. Au volume exceptionnel, s'ajoute une substance très charnue, une forte densité du son, une dynamique et une sensibilité incomparables, une infinité de couleurs possibles et une projection fomidable. On peut faire varier le son à l'envi et restituer tantôt chaleur, tantôt agressivité, faire rugir les basses ou au contraire les rendre voluptueuses. La souplesse exceptionnelle de cet instrument le rendent parfaitement adapté à tout répertoire où l'effet sonore et le contraste seront nécessaires. Pour ma part, je considère que c'est l'instrument idéal pour exécuter les pages les plus expressives et les plus belles de l'oeuvre d'Augustin Barrios.
John Price est un très talentueux luthier qui construit des guitares de type lattice plutôt dans la lignée de Marty que de Smallman. On a donc ici affaire à un "monstre" aux performances exceptionnelles. Toutes les qualités recherchées pour une guitare de grand concert sont au rendez-vous et obtenues grâce l'exécution sans faille du modèle de construction de façon école australienne. Fait suffisamment rare pour être noté, cette guitare possède une table en épicéa et non en cèdre, ce qui la préserve du caractère souvent pâteux des guitares "à la Smallman" issues de cette région du monde.
Le dos au ramage dramatique et voûté comme un violon est proprement impressionnant. Le barrage "high tech" en treillis de fibre de carbone et l'assemblage du manche en queue d'aronde rend une intense réponse vibratoire projettée fermement grâce à l'extrême rigidité de la caisse. La rançon de ce choix en est le poids d'un instrument qui pèse environ 2,2 kg soit 20% de plus qu'une Fleta tardive, elle même réputée comme particulièrement lourde. 
