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Richard Howell, Australie

Je possède 2 instruments de ce luthier australien qui a la caractéristique de produire les meilleures "répliques améliorées" des guitares construites par un des luthiers les plus mythiques du siècle dernier, à savoir Ignacio Fleta. Ces copies surpassent bien souvent par leur équilibre l'original et constituent parmi les valeurs les plus sûres du marché de la guitare classique de concert actuel. L'examen de ces 2 exemplaires espacés de 11 ans montrent comment les caractéristiques de construction et de sonorité ont pu évoluer sans pourtant renier l'esprit de la source d'inspiration d'origine.

1986, cèdre/palissandre indien

Construit 14 ans après les débuts, cet instrument est très proche de modèles des années 1970 de Fleta père. Ses caractéritiques tonales sont celles de l'instrument en cèdre de 1971 joué très longtemps par John Williams. C'est l'instrument que j'emporterais avec moi sans hésitation si je devais finir mes jours sur une île déserte. Plus délicat et moins imposant que son frère cadet (voir plus bas), il est pour ainsi dire plus "féminin" et malléable.

1997, cèdre/palissandre indien

C'est un instrument qui reste toujours fortement inspiré des Fleta Père tardives, même si on sent que Howell s'est progressivement détaché de son maître et cherché à développer son style propre. Mêmes dimensions, même tête et barrage identique. la source d'inspiration est évidente, sachant que de "petits plus" de son cru se sont ajoutés au fil du temps. Le résultat est tout simplement époustouflant et difficile à dépasser même par les meilleurs luthiers actuels.

Nous avons donc là un instrument que je n'hésiterai pas à qualifier de tous les superlatifs. Une dynamique insensée alliée à une puissance de feu, de sorte qu'une autorité hors du commun s'en dégagent. Les aigus sont secs et directs comme la Fleta de 1971 de J. Williams, les basses quant à elles beaucoup plus profondes inquiétantes vous agrippent l'estomac, comme le ferait le violoncelle de Pablo Casals. Du coup, cette guitare exige pour exprimer ce qu'elle a dans le ventre un répertoire adapté, dans lequel ce contraste aigus-basses est présent. Elle est donc particulièrement saisissante dans des morceaux tels que le prélude n°1 de H. Villa-Lobos ou la première suite pour violoncelle de JS. Bach.