Bastien Burlot, France : Grand Concert classique 2010 (4200 €)
épicéa, palissandre indien
Malgré le jeune âge de cet instrument en épicéa, on a déjà affaire à une belle projection équilibrée, ne nécessitant aucun effort pour forcer son jeu. Cela permet de faire abstraction de la jeunesse de la guitare. Elle s'exprime avec une grande clarté dans tous les registres et déploie une amplitude sonore et une richesse harmonique caractéristique des Bastien Burlot. J"avais dit en 2010 que ce sera sans nul doute une très grande guitare, dès lors qu'elle aura dépassé sa période de très relative « verdeur », eh bien cela se vérifie complètement.
Cette photo de la table d'harmonie prise lors de la construction, permet de clairement voir la minutie du travail de ce luthier, avec ces barres fines et délicates, subtilement effilées et surplombant la plaque de renfort du chevalet. Comme toujours avec les Burlot, une fois la petite période d'adaptation passée, on est pris par l'instrument et par l'envie de pousser l'exploration en passant en revue tout la répertoire dont on dispose. Difficile à prendre en défaut, l'instrument est exigeant et demande une certaine rigueur dans l'exécution. Modulo ces précautions, il n'y a pas grand-chose à redire, et la générosité qu'il offre en retour rend l'expérience pleinement satisfaisante à tout point de vue.
Malgré le jeune âge de cet instrument en épicéa, on a déjà affaire à une belle projection équilibrée, ne nécessitant aucun effort pour forcer son jeu. Cela permet de faire abstraction de la jeunesse de la guitare. Elle s'exprime avec une grande clarté dans tous les registres et déploie une amplitude sonore et une richesse harmonique caractéristique des Bastien Burlot. J"avais dit en 2010 que ce sera sans nul doute une très grande guitare, dès lors qu'elle aura dépassé sa période de très relative « verdeur », eh bien cela se vérifie complètement.
Cette photo de la table d'harmonie prise lors de la construction, permet de clairement voir la minutie du travail de ce luthier, avec ces barres fines et délicates, subtilement effilées et surplombant la plaque de renfort du chevalet. Comme toujours avec les Burlot, une fois la petite période d'adaptation passée, on est pris par l'instrument et par l'envie de pousser l'exploration en passant en revue tout la répertoire dont on dispose. Difficile à prendre en défaut, l'instrument est exigeant et demande une certaine rigueur dans l'exécution. Modulo ces précautions, il n'y a pas grand-chose à redire, et la générosité qu'il offre en retour rend l'expérience pleinement satisfaisante à tout point de vue.